Les facteurs biomécaniques
Il s’agit des mouvements de force, des postures extrêmes, telles que les gestes effectués les bras au–dessus des épaules, les mouvements de torsion du poignet, du tronc, la flexion et l'extension du coude, la répétition fréquente du même geste, mais également le travail statique, les vibrations et chocs mécaniques...
Le froid, le bruit et un mauvais éclairage sont des facteurs aggravant ces contraintes mécaniques.
Les contraintes psychosociales
Ces facteurs reposent sur la façon dont le travail est perçu par les salariés comme l’insatisfaction d’un travail monotone, la tension engendrée par les délais à respecter, le manque de reconnaissance professionnelle, les relations sociales dégradées, l'absence de soutien du supérieur hiérarchique et des collègues ou l’insécurité de l’emploi.
Les contraintes organisationnelles
Elles sont liées à l'organisation du travail (rythme de travail, horaires, contenu du travail…), aux conditions d’exercice du geste professionnel (délai de réalisation trop court, temps de récupération insuffisant...).
Les facteurs individuels
L’âge, le sexe, ou encore l’état de santé. La fragilité physique (diabète, hypothyroïdie, rhumatisme inflammatoire, fatigue, surpoids, baisse de l’immunité) ou la fragilité psychologique sont à prendre en compte dans l’apparition des troubles musculo–squelettiques.
Source Assurance Maladie, site ameli.fr
Le développement de TMS dans une entreprise a un coût. Souvent méconnues et sous-estimées les conséquences liées aux TMS sont nombreuses et impactent non seulement l'entreprise mais aussi les salariés. Du côté de l'entreprise et de ses salariés : journées de travail perdues, difficultés pour remplacer le personnel absent, temps perdu pour former un nouveau collaborateur ou adaptation du poste de travail, charge de travail repartie sur une équipe restreinte et déjà chargée, climat de travail tendu, baisse de la qualité de production, délais non respectés, image de l'entreprise, indemnités liées à la reconnaissance de la maladie professionnelle, etc. Et du côté du salarié : difficultés à réaliser le travail prescrit, souffrance, arrêts de travail, inaptitude au travail, handicap, etc.